Présentation détaillée du parcours Sciences de données, histoire et culture
- ECTS : 120 crédits
- Durée : 2 ans
- Composante : Ecole d'histoire de l'art et d'archéologie de la Sorbonne (EHAAS)
- Langue d’enseignement : Français
- Diplôme éligible à la VAE
Présentation
Le Master « Sciences des données, histoire et culture » (SDHC) est inclus dans la nouvelle mention Humanités numériques, portée par l’Ecole d’Histoire de la Sorbonne (EHS) et dans la mention Histoire de l’art de l’Ecole d’Histoire de l’art et d’Archéologie de la Sorbonne (EHAAS).
Il vise à donner une double compétence en SHS (histoire, histoire de l’art et archéologie) et en méthodes numériques (quantitatives et qualitatives). Il permet de développer une capacité à interroger les sociétés humaines dans le temps et l’espace, en mettant en œuvre des méthodes de réflexion, d’analyse et de rédaction adaptées.
Le Master SDHC s’appuie donc sur une approche hybride à la convergence des sciences humaines et des humanités numériques. Il se distingue par son focus sur trois disciplines fondamentales : histoire, histoire de l’art, et archéologie, en exploitant pleinement les potentialités offertes par les technologies numériques. Les cours obligatoires et optionnels visent à fournir aux étudiants une compréhension approfondie des enjeux théoriques et méthodologiques des SHS, tout en leur offrant les compétences techniques nécessaires pour mener des recherches interdisciplinaires innovantes et en favorisant une réflexion critique sur l’utilisation de ces outils numériques.
En histoire et en histoire de l’art, vous allez explorer les sociétés humaines et leurs productions artistiques utilisant des méthodes statistiques et des outils de visualisation de données. L’apprentissage de la gestion et de l’analyse des grandes quantités de données historiques, ainsi que l’application de méthodes quantitatives faciliteront votre identification de tendances et de patterns dans le temps et dans l’espace. L’exploration du web sémantique dans toute sa complexité relationnelle, permettra également la structuration et mise en relation des données patrimoniales, notamment pour les collections d’œuvres. Pour les étudiants en histoire de l’art, une attention particulière sera portée à des problématiques, telles que la lecture, l’étude et l’interprétation des œuvres d’art via des techniques comme la numérisation 2D et 3D, ou encore les réalités étendues. En archéologie, le parcours offre en outre une expertise en traitement des données issues de fouilles et de relevés stratigraphiques grâce aussi à des outils comme les SIG et la photogrammétrie, permettant une approche renouvelée des vestiges matériels et immatériels.
Le Master SDHC s’inscrit dans un contexte où seules quelques formations similaires existent en Île-de-France ; il se démarque par une approche centrée sur les SHS, une spécialisation disciplinaire unique et une méthodologie axée sur l’innovation.
Objectifs de la formation
L'objectif est de concilier un parcours de recherche en histoire ou histoire de l’art et archéologie, quelle que soit la période historique choisie (antiquité, médiévale, moderne, contemporaine), avec une formation aux technologies numériques et statistiques. Il s'agit d'un parcours pluridisciplinaire visant à permettre à de jeunes chercheurs et chercheuses de pouvoir mobiliser leurs compétences non seulement dans le cadre du master mais plus loin dans le cadre d'un doctorat sur des problématiques et des méthodologies originales.
Savoir-faire et compétences
Le mémoire de recherche, réalisé sur deux ans, constitue une pierre angulaire de la formation.
Le programme se veut ambitieux et s’attache à donner une véritable autonomie technique, historiographique et épistémologique.
Les étudiants devront :
- Choisir un sujet de recherche en Histoire ou Histoire de l’art. La réussite au mémoire conditionne la réussite au parcours. Ils seront donc encadrés par l’enseignant référent de leur choix
- Suivre une charge de cours conséquente (entre 250 et 300 heures sur deux ans)
- Comprendre et manipuler tout type de document numérique et réussir à les historiciser.
Les plus de la formation
Le Master « Sciences des données, histoire et culture » s’inscrit dans un environnement propice aux échanges et à l’expérience professionnelle :
- Liens établis avec des institutions comme l’INHA, le Musée Rodin, le MAN, le Louvre, l’INRAP, etc.
- Projets innovants : Participation à des initiatives numériques telles que la création de bases de données patrimoniales et la visualisation des collections.
- Mobilité internationale : Une ouverture à des collaborations européennes via Erasmus+ et UnaEuropa, permettant aux étudiants d’enrichir leur formation à l’échelle globale.
Résumé de la formation
- Diplôme : Master
- Campus : Centre Sorbonne, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris
- Lieu : Paris
- Régime d’étude : Formation initiale, Formation continue, Reprise d’études
Responsables pédagogiques :
Stéphane Lamassé
Vincenzo Capozzoli
Programme
- Exigeant au niveau de la recherche : participation à un projet collectif en M1 et réalisation d’un mémoire de recherche en 2 ans.
- Interdisciplinaire : comprend, à chaque semestre, des « Fondamentaux informatiques », des séminaires disciplinaires (Histoire, Histoire de l’art et/ou archéologie) et des cours sur les enjeux épistémologiques du numérique.
- Compétences linguistiques : quatre semestres d’enseignement en langues vivantes.
- Professionnalisant : stage obligatoire de 5 semaines en M1 et voie d’accès au M2 MIMO en alternance.
Conditions d'admission
Le Master 1 « Sciences des données, histoire et culture » est accessible à tout étudiant titulaire d’une licence dans les domaines SHS, informatique, statistiques, ou DGE. Par dérogation et selon conventions, il est possible d'accéder avec une licence dans d'autres disciplines avec une expérience démontrée dans l’analyse des données appliquées aux SHS.
La formation est aussi accessible via le dispositif de VAE (pour tous les détails, voir le site de la Formation Continue Panthéon-Sorbonne, mais n’est pas proposée en alternance, ni à distance.
Il n'est pas forcément utile ou nécessaire d'avoir une formation en informatique avant d'entrer dans ce parcours. Les étudiants seront encadrés à chaque étape par une équipe de chercheurs en histoire et des projets leur permettront d'acquérir les connaissances et compétences nécessaires.
Il n'y a d'autres conditions que l'intérêt, le goût et la volonté.
Le Master 2 « Sciences des données, histoire et culture » est accessible de droit aux étudiants ayant achevé un Master 1 « Sciences des données, histoire et culture » ou, par candidature externe et selon les places disponibles, aux étudiants ayant achevé un M1 d’une autre mention de master compatible, tant français qu’étranger.
Modalités d'inscription
L’admission des étudiants en M1 se fait exclusivement à travers le dépôt d’une candidature sur l’application www.monmaster.fr selon le calendrier défini chaque année. Lors du dépôt de candidature, il est nécessaire de :
- Présenter un thème de recherche en vue du mémoire
- dans le domaine de l'analyse de données appliquée à l'histoire de l'art, l'archéologie, la gestion documentaire ou le patrimoine
- Présenter une lettre de motivation avec projet professionnel
- Fournir la preuve d’un niveau de langue C1 (pour les étudiants titulaires d’un diplôme délivré dans une autre langue que le français)
Pour les étudiants ayant achevé un M1 dans un autre parcours de la mention « Histoire de l’art » ou d’une autre mention de master compatible, l’admission en M2 se fait exclusivement à travers le dépôt d’une candidature en ligne sur la plateforme locale eCandidat selon le calendrier défini chaque année.
En M1 et en M2, les étudiants titulaires d’un diplôme universitaire étranger (y compris extra-européen) présentent une candidature dans les mêmes conditions, selon le même calendrier et selon les mêmes procédures que les étudiants titulaires d’un diplôme français.
Capacités d’accueil
- 20 étudiants en M1
- 20 étudiants en M2
Insertion professionnelle
Les diplômés du Master « Sciences des données, histoire et culture » disposent d’une formation hybride qui leur ouvre des perspectives dans divers secteurs :
Débouchés académiques :
- Poursuite en doctorat pour approfondir les méthodologies numériques appliquées aux SHS.
- Collaboration avec des musées, des galeries d’art ou des institutions patrimoniales sur des projets de recherche interdisciplinaires.
Débouchés professionnels :
- Conservateur numérique : Responsable de la gestion des collections numériques dans des musées ou des bibliothèques.
- Médiateur culturel numérique : Conception d’expériences immersives (expositions virtuelles, applications interactives) pour valoriser le patrimoine.
- Consultant en humanités numériques : Accompagnement de projets numériques pour des institutions culturelles ou entreprises spécialisées.
- Chargé de projet numérique : Gestion de bases de données, modélisation 3D ou édition numérique dans des environnements professionnels variés.